Bibliothèque Mario Vasconcelos

Profil de Mario Vasconcelos

Mário Acúrcio Teixeira de Vasconcelos est né à Chaves en 1947 et a passé son enfance et sa jeunesse à Porto, alternant les vacances dans la propriété familiale d'Arcos de Valdevez. Il a fréquenté le Colégio Brotero, puis le Liceu Rodrigues de Freitas, où il s'est rapidement distingué comme dirigeant de la JEC (Jeunesse Scolaire Catholique). Inspiré par le Mouvement catholique progressiste, il a instauré des changements dans la conduite de l'Église catholique de l'époque, notamment en créant des Rencontres de Jeunes, réunissant garçons et filles de divers lycées et universités de Porto lors de réunions où les questions qui préoccupent les jeunes étaient ouvertement abordées. Il n'a pas fallu longtemps avant que la hiérarchie catholique ne l'exclue de cette activité. Engagé pour le service militaire obligatoire, il a été mobilisé au Mozambique comme officier de milice, où il est resté deux ans et demi (de 1970 à 1972). C'est à cette époque que de nombreux étudiants de nos universités et jeunes diplômés ont été envoyés à la guerre en guise de punition pour leur participation aux manifestations étudiantes contre le régime. Durant cette période, outre les opérations militaires, ces miliciens entretenaient de longs échanges avec des officiers supérieurs, cherchant à démontrer la véritable nature du régime et la futilité de la guerre. Ces jeunes miliciens furent une puissante source d'inspiration pour le 25 avril.

En 1973, il débute sa carrière professionnelle comme directeur au sein de plusieurs entreprises, notamment PHILIPS et EDP, où il est responsable du service des achats du Nord. En 1986, il quitte EDP et se consacre à la gestion de plusieurs entreprises et activités dans des secteurs très variés, d'abord comme directeur, puis comme consultant et formateur, parmi lesquelles PRODESIGN, ONDINE, MATIEX 81, PLANIDESENVOLVE, TUTELA (Groupe EGOR), M&A Capital Partners, BENFI, OPP, BASILARIS, entre autres. Au cours de ces activités, il travaille au Brésil et en Angola.

En 2009, il a pris sa retraite et s'est consacré à la lecture, à la bibliophilie et à la recherche généalogique avec des travaux produits et publiés, étant membre de l'Association portugaise de généalogie, du Bureau d'études de généalogie et d'héraldique de l'Université lusophone de Porto et de l'Asociacion de Genealogia, Heraldica e Nobleza de Galicia.

Son nom apparaît dans le Dictionnaire des plus illustres Transmontanos et Alto Dourienses, de Barroso da Fonte, et dans plusieurs publications militaires ou sur la guerre coloniale.